Retrait de l’Alliance des États du Sahel de la CEDEAO : Washington appelle au dialogue
Le retrait de l’Alliance des États du Sahel de la CEDEAO a suscité une réaction de la part de Washington qui appelle au dialogue entre les parties concernées. Les régimes militaires au Burkina Faso, au Mali et au Niger ont annoncé leur retrait de la CEDEAO, mettant ainsi en péril la circulation des biens et des personnes dans la région.
Le Mali et le Burkina Faso ont déjà envoyé une notification formelle de leur retrait à la CEDEAO, suivi par le Niger. Cette décision marque le point culminant des relations tendues entre les régimes militaires et la CEDEAO, qui a tenté en vain de rétablir le pouvoir civil dans ces pays. La CEDEAO a suspendu les pays de ses instances et a imposé de lourdes sanctions, toujours en vigueur pour le Niger.
Sous la présidence du Nigeria, la CEDEAO a même menacé d’utiliser la force dans le cas du Niger. Cependant, les régimes militaires estiment que la CEDEAO est devenue une menace sous l’influence de puissances étrangères.
Face à cette situation, le porte-parole du Département d’État américain, Matthew Miller, a appelé les pays concernés à continuer de travailler avec la CEDEAO et a souligné l’importance du dialogue pour rétablir la démocratie dans la région. Washington met ainsi en avant la nécessité de trouver des solutions pacifiques et durables.
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Il reste à voir si cet appel au dialogue de la part des États-Unis aura un impact sur les régimes militaires au Burkina Faso, au Mali et au Niger. La situation politique en Afrique de l’Ouest est fragile et instable depuis quelques années, et le retrait de ces pays de la CEDEAO ne fait que renforcer les inquiétudes sur l’avenir de la région.
MAGNAWOE koudjo
