Côte d’Ivoire : ces trois attitudes que Laurent Gbagbo reproche toujours à la France

Laurent Gbagbo, ancien président de la Côte d’Ivoire, est connu pour ses critiques audacieuses des politiques françaises en Afrique. Ayant été au pouvoir pendant une décennie tumultueuse, Gbagbo a ouvertement exprimé ses préoccupations quant à l’influence persistante de la France sur les affaires politiques et économiques de l’Afrique francophone.Dans tous ses discours partout et à n’importe où il ne cesse de reprocher à la France ses trois attitudes.

Primo, néocolonialisme et ingérence politique : Gbagbo a souvent accusé la France d’exercer une forme de néocolonialisme en Afrique en soutenant des régimes autoritaires et en intervenant dans les affaires politiques internes des États souverains. Il a critiqué la politique de la Françafrique, un terme utilisé pour décrire les relations politiques, économiques et militaires étroites entre la France et ses anciennes colonies en Afrique.
Secundo, contrôle économique : l’ancien président ivoirien a également critiqué le rôle de la France dans l’exploitation des ressources naturelles de l’Afrique et le pillage des richesses du continent. Il a accusé la France de maintenir des arrangements économiques inégaux, tels que le franc CFA, la monnaie commune utilisée par plusieurs pays africains francophones, qui selon lui continuent à lier ces nations à la France et entravent leur développement économique.
Tertio,Intervention militaire : il a vivement critiqué les interventions militaires françaises en Afrique, les qualifiant d’ingérence et d’imposition de la volonté française. Il a notamment pointé du doigt l’intervention de la France en Côte d’Ivoire en 2011, lorsqu’il a été renversé et arrêté par les forces françaises soutenant son rival Alassane Ouattara.

LIRE AUSSI :Intervention militaire au Niger : le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga se prononce

Gbagbo considère cette intervention comme une violation de la souveraineté de son pays et une preuve de l’ingérence française dans les affaires politiques africaines.

Que faire devant une telle situation ?

L’ancien président ivoirien détient une solution magique. Pour lui pour une Afrique indépendante et véritablement souveraine, il faut qu’elle se libère de l’influence néfaste de la France et d’autres puissances étrangères. Il a prôné une coopération équitable et mutuellement bénéfique entre les pays africains et les partenaires internationaux, basée sur le respect des valeurs démocratiques et de la souveraineté nationale.