Intervention militaire au Niger : le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga se prononce
Le coup de force de l’armée au Niger survenu le 26 juillet 2023 et la menace d’intervention militaire pour rétablir dans ses fonctions Mohamed Bazoum ne laissent personne indifférent. Le premier ministre du Mali, pays voisin du Niger pense que l’éventuelle intervention armée de la CEDEAO au Niger enterrerait l’existence de la CEDEAO.
L’autorité du Mali suit de près l’évolution de la situation politique au Niger depuis le coup d’État qui a écarté du pouvoir Mohamed Bazoum le 26 juillet.Resté discret depuis cette crise au Niger voisin, le premier ministre malien Choguel Kokalla Maïga a décidé de se prononcer. Selon lui,ce qui se joue au Niger n’est pas ce qu’on nous avance comme raison fondamentale pour attaquer militairement le Niger. Il y a une raison non avouée dernière cet argument superficiel. Ce sont ceux qui se sont réunis à la conférence de Berlin pour partager l’Afrique qui tirent les ficelles dans l’ombre. Si la CEDEAO cède à leur jeu, elle n’existera plus :« si la CEDEAO fait la guerre au Niger,il n’y a plus de CEDEAO » a-t-il affirmé. Le premier ministre de transition trouve même que le souhait de ces puissances qui se sont appropriées l’Afrique en 1884 à Berlin est que l’organisation sous-régionale se fragilise et disparaisse.
Ces pays veulent « casser la CEDEAO » ils ne veulent pas que « les pays africains s’unissent ».
Avec ces pays qui veulent le mal de l’Afrique, toutes les manœuvres sont utilisées pour déstabiliser nos pays. Rien ne peut justifier cette intervention militaire au Niger, « il n’y a aucune raison pour que les Africains aillent faire la guere pour réinstaller un président. Il va gouverner qui » ? s’interroger le premier ministre.
