Retrait de l’AES de la CEDEAO : Patrice Talon exprime sa tristesse et propose
Le président béninois, Patrice Talon, a exprimé cette semaine sa tristesse lors d’une conférence de presse suite au retrait de l’Alliance des États du Sahel (AES) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Cette alliance regroupe le Mali, le Niger et le Burkina Faso. Lors de cet échange avec les professionnels des médias, Talon a laissé entendre qu’il avait été peiné d’apprendre cette mauvaise nouvelle et qu’il avait même eu une discussion avec l’un des chefs d’État concernés.
Dans une conférence de presse récente avec les professionnels des médias, le président béninois est longuement revenu sur le retrait de l’Alliance des États du Sahel, composée du Mali, le Niger et le Burkina Faso. Le numéro béninois a laissé entendre aux journalistes présents à sa conférence de presse qu’il a avait éprouvé de la peine quand il appris la mauvaise nouvelle de la sortie de ces trois pays de l’organisation régionale ouest africaine.
« J’ai éprouvé de la peine et j’ai même eu une discussion avec l’un d’entre eux, car il est important de dire les choses à un moment donné. Je lui ai dit que ce n’était pas bien » a déclaré Patrice Talon.
L’Alliance des États du Sahel (AES) a été créée en 2023 dans le but de renforcer la coopération et la coordination entre le Mali, le Niger et le Burkina Faso pour faire face aux défis sécuritaires communs tels que le terrorisme et le trafic de drogue. Cette alliance avait également pour objectif de contribuer à la stabilisation de la région sahélienne, en proie à de nombreux conflits et tensions.
Le retrait de ces trois pays de la CEDEAO soulève des questions quant à l’avenir de l’Alliance des États du Sahel et à la capacité de la CEDEAO à gérer les défis sécuritaires dans la région. Cette décision risque d’affaiblir la coopération régionale et de compromettre les efforts visant à garantir la sécurité et la stabilité dans le Sahel.
Face à cette situation, Patrice Talon a exprimé son souhait de voir les pays de l’Alliance des États du Sahel revenir dans la CEDEAO. Il a souligné l’importance de la solidarité et de l’unité entre les États membres de l’organisation régionale pour faire face aux défis communs. Le président béninois a appelé à un dialogue ouvert et constructif pour résoudre les problèmes et préoccupations des pays concernés.
MAGNAWOE koudjo
