Burkina Faso : le premier ministre charge de nouveau la CEDEAO
Dans une déclaration retentissante, le Premier ministre burkinabè, Me Apollinaire Kyelem de Tambèla, a accusé la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) d’être utilisée par des impérialistes pour détruire d’autres Africains, en particulier en minant les efforts de souveraineté de l’Alliance des États du Sahel (AES).
Me Kyelem a comparé cette situation à celle de la période coloniale, dénonçant le fait que ce sont à nouveau des Africains qui servent d’instrument pour détruire leurs compatriotes. Selon lui, les « valets locaux », des individus en quête de pouvoir et de gratifications personnelles, sont prêts à user de tous les moyens pour témoigner de leur fidélité envers leurs maîtres impérialistes.
Le Premier ministre burkinabè a également souligné l’impossibilité pour ces valets locaux de remettre en question leurs maîtres, la CEDEAO étant utilisée comme un outil pour assurer leur loyauté. Cette situation met en péril les efforts de souveraineté des États africains, en particulier ceux de l’Alliance des États du Sahel, une initiative régionale visant à renforcer la coopération sécuritaire dans la lutte contre le terrorisme et l’instabilité dans la région.
Les propos de Me Kyelem mettent en lumière les tensions existantes au sein de la CEDEAO, qui est soupçonnée par certains de favoriser les intérêts étrangers au détriment de ceux de ses propres membres. Certains pays de la région, comme le Burkina Faso, estiment que la CEDEAO doit jouer un rôle plus actif dans la promotion de la souveraineté et de l’indépendance des États africains.
Le Premier ministre burkinabè appelle donc à une remise en question profonde du fonctionnement de la CEDEAO, afin de restaurer la confiance et de permettre aux pays africains de prendre leur destin en main. Il exhorte également les compatriotes africains à se mobiliser et à rester vigilants face aux manœuvres des impérialistes qui cherchent à affaiblir les efforts de développement et de souveraineté du continent.
MAGNAWOE koudjo
