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C’est connu de tous, le Niger traverse une crise politique depuis le 26 juillet 2023. Cette crise née du renversement du pouvoir du président Mohamed Bazoum continue d’alimenter les débats dans différents pays sur la possible intervention militaire de la CEDEAO au Niger pour rétablir le président déchu dans ses droits.
Au Niger le président Mohamed Bazoum est déposé par sa garde présidentielle le 26 juillet 2023. Au lendemain de ce coup de force qualifié de trop dans l’espace cedéao, la communauté des États de l’Afrique de l’ouest avait égrené une série de sanctions notamment la fermeture des frontières de tous les pays membres de l’organisation ouest-africaine avec le Niger avec pour bonus une éventuelle intervention militaire si les nouveaux maîtres de Niamey refusaient de céder.
Le Bénin, fervent partisan de l’intervention armée au Niger subit des critiques de la part de sa classe politique. Ayant déclaré sur la situation du Niger que « la mauvaise force sera vaincue mais une porte sera ouverte au dialogue » ,Patrice Talon n’échappe pas aux critiques de l’opposition béninoise.
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En effet le jeune opposant au régime de Patrice Talon, Habib Ahandessi est contre le ton martial du numéro 1 béninois sur la situation politique qui prévaut au Niger. Retour à l’ordre constitutionnel, oui mais pas d’intervention militaire du Bénin au Niger. Voilà en substance la position de Habib Ahandessi.
« Nous condamnons la prise du pouvoir par les armes au Niger. Elle porte atteinte à la démocratie. Le recours à la violence envisagé par la cedéao me paraît être la pire des solutions à cette crise. Je dénonce ces mesures en ce sens qu’elles ne font qu’aggraver la situation de précarité du peuple frère du Niger » a affirmé Habib Ahandessi.
Ces déclarations de l’opposant sont bien nourries de sources de l’histoire. Ahandessi a encore en mémoire des conséquences de l’intervention militaire de l’OTAN en Libye. Les terroristes et les djihadistes qui saignent la région ouest africaine sont les conséquences de l’intervention armée aveuglée de l’OTAN en Libye. Voilà pourquoi l’opposant Béninois dit que « nous ne voulons pas une nouvelle Libye dans la sous-région,une telle option ne sera profitable qu’aux ennemis déclarés de l’émancipation africaine ».
Olivier KOUDJO