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Coup dur pour le président Macky Sall, le Conseil constitutionnel a rejeté la proposition de tenir l’élection présidentielle le 2 juin. Le Conseil a rappelé que la tenue du scrutin devait se faire dans les « meilleurs délais », c’est-à-dire avant la fin du mandat de Macky Sall le 2 avril 2024.
Deuxième revers pour Macky Sall. Après avoir annulé le décret du Président sénégalais qui reportait les élections présidentielles du 25 février,le conseil constitutionnel a rejeté ce mercredi la nouvelle date de 2 juin.
Le Conseil constitutionnel a estimé que la proposition était contraire à la Constitution qui prévoit que l’élection présidentielle doit se dérouler dans les 90 jours précédant l’expiration du mandat en cours.
Cette décision du Conseil constitutionnel intervient après une série de revers pour Macky Sall, notamment l’annulation de certaines de ses réformes par la Cour suprême. Ses opposants politiques voient dans ces revers une preuve que le président cherche à se maintenir au pouvoir au-delà de la fin de son mandat.
Pour l’heure ,la situation politique au Sénégal est de plus en plus tendue à l’approche de la fin du mandat de Macky Sall. Les partisans du président le soutiennent et estiment qu’il a accompli des avancées significatives dans de nombreux domaines tels que l’économie et les infrastructures. Mais, ses détracteurs critiquent sa gestion autoritaire du pouvoir et son manque de transparence.
Dans tous les cas, cette décision du Conseil constitutionnel représente un nouveau revers pour Macky Sall et souligne la fragilité du processus démocratique au Sénégal. Les prochaines semaines seront cruciales pour l’avenir politique du pays et pour déterminer si le président sortant parviendra à se maintenir au pouvoir ou s’il devra faire face à une alternance politique.
MAGNAWOE koudjo