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Mali : cette mauvaise nouvelle qui pourrait radicaliser les groupes terroristes

Le gouvernement malien a annoncé la fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, signé en 2015 entre le gouvernement malien et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), groupe rebelle actif dans le nord du pays. Selon les autorités de Bamako, certains signataires n’ont pas respecté leurs engagements tandis que l’Algérie, principal médiateur de l’accord, a été accusée d’actes hostiles. Cette décision soulève des inquiétudes quant à l’avenir de la paix et de la stabilité dans la région.

Dans une déclaration officielle diffusée à la télévision d’État, le porte-parole du gouvernement malien, le colonel Abdoulaye Maïga, a expliqué que la fin de l’accord était due à un « changement de posture de certains groupes signataires » ainsi qu’à des « actes d’hostilité » de la part de l’Algérie. Il a déclaré que ces violations du texte ont conduit à une perte de confiance dans la mise en œuvre de l’accord.

Les autorités maliennes estiment que certains groupes armés, signataires de l’accord, n’ont pas respecté leurs engagements en matière de désarmement, de démobilisation et de réintégration. Ces groupes sont accusés de continuer à entretenir des tensions et des violences dans le nord du pays. En outre, des accusations d’infiltration de groupes armés par l’Algérie ont également été formulées.

Les conséquences possibles de la fin de l’accord

La fin de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali soulève des préoccupations quant à l’avenir de la stabilité dans le pays. Le nord du Mali est depuis longtemps le théâtre de tensions ethniques, de conflits armés et de luttes pour le contrôle des ressources naturelles. La fin de cet accord risque d’aggraver ces problèmes en ouvrant la voie à de nouveaux affrontements entre les différents groupes armés.

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De plus, cette décision pourrait également avoir des implications sur la situation sécuritaire dans la région du Sahel, déjà confrontée à une vague de violence croissante. Les groupes terroristes et les djihadistes pourraient voir dans cette rupture une opportunité pour intensifier leurs activités et étendre leur influence.

MAGNAWOE koudjo

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