Le Mali ne commentera pas la levée des sanctions de la CEDEAO
![](https://i0.wp.com/referenceur.tg/wp-content/uploads/2024/02/FB_IMG_1709182952724.jpg?resize=720%2C470&ssl=1)
Le refus du chef de la diplomatie malienne, Abdoulaye Diop, de commenter la levée des sanctions de la CEDEAO à l’égard du Mali met en lumière les tensions croissantes entre le pays et l’organisation régionale. Dans une déclaration lors d’une conférence de presse à Moscou, aux côtés du ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, Diop a qualifié la CEDEAO d' »instrument de puissances étrangères » et a souligné que le Mali, le Burkina et le Niger avaient officiellement quitté l’organisation en janvier 2024.
La CEDEAO a depuis dimanche levé les sanctions économiques et financières imposées aux trois pays en transition militaires mais a également appelé l’Alliance des Etats du Sahel à reconsidérer son départ de l’organisation pour éviter des conséquences néfastes pour les populations. Diop a souligné que la CEDEAO était devenue un outil aux mains de puissances étrangères qui cherchent à perturber la région, mentionnant notamment la tentative d’envoi de troupes au Niger en 2023.
« Nous avons constaté que progressivement, cette organisation est devenue un instrument aux mains de certaines puissances qui cherchent à créer des troubles dans notre région et qui cherchent à utiliser nos institutions pour créer des problèmes dans notre pays, voire une menace, car l’organisation a évoqué une menace d’agression militaire contre l’un de ses États membres », a déclaré M. Diop, cité par le média russe Sputnik.
Dans ce contexte, l’Alliance des Etats du Sahel, regroupant le Mali, le Burkina et le Niger, cherche à établir des liens de solidarité et de respect mutuel, tout en se protégeant de l’ingérence extérieure. Diop a conclu en soulignant que l’alliance travaille à réaliser ce qu’ils n’ont pas pu accomplir au sein de la CEDEAO.
MAGNAWOE koudjo