La guerre par procuration entre l’OTAN et la Russie donne un coup dur à la CEDEAO
La rupture soudaine des pays de l’AES (Alliance des États Sahélo-Sahariens) avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) suscite des inquiétudes quant aux motivations réelles derrière cette décision. Selon des sources fiables, cela pourrait être attribué à leur implication dans un jeu d’alliances avec la Russie de Vladimir Poutine.
Selon le site d’informations aBamako.com, la CEDEAO envisageait de solliciter l’aide de l’OTAN pour faire face aux défis du terrorisme qui sévissent dans la région. Des discussions étaient en cours pour conclure un accord de défense commun, dont les contours étaient déjà en cours de définition. Mais le Mali , le Burkina Faso et le Niger ont choisi de tourner le dos à la CEDEAO en pleine négociation avec les forces occidentales, probablement pour ne pas compromettre leur accord avec la Russie.
Si le divorce CEDEAO – AES est définitif, cela marquerait la fin d’une période de 40 ans de coopération pacifique entre les peuples d’Afrique de l’Ouest. De plus, cela renforcerait la guerre d’influence entre les grandes puissances mondiales que sont l’OTAN et la Russie, qui cherchent à étendre leur influence en Afrique.
Il est temps que les pays d’Afrique de l’Ouest prennent en main leur destinée et construisent leur propre avenir, en évitant de devenir de simples pions dans le jeu des grandes puissances. La coopération régionale et le renforcement des capacités de défense doivent être les priorités pour assurer la sécurité et le développement durable de la région.
MAGNAWOE koudjo
