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L’initiative est pour le moment embryonnaire mais prise au sérieux par les pays émergents du Brics.Les pays du Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) ont décidé de lancer leur propre classement universitaire international, car ils estiment être lésés dans les classements mondiaux actuels.
Le classement de Shanghai, qui est considéré comme le plus réputé, est souvent critiqué pour sa partialité envers les universités américaines et européennes, reléguant ainsi les universités des pays en développement à des places moins élevées. Déjà en 2022 le président Chinois Xi Jinping n’avait pas hésité à dire que les universités de son pays souvent sous – classées n’avaient rien à envier à celles américaines. De même Konstantin Moguilevski, Vice – ministre de l’enseignement et des sciences russes a expliqué que « les universités russes font face à des restrictions de leur participation aux classements internationaux existants pour des raisons politiques ».
Enfin le président de l’université russe d’Etat de Moscou, Viktor Sadovnichy, a déclaré lors d’une conférence de presse que les classements internationaux actuels étaient « biaisés en faveur des universités des pays occidentaux ».
Les pays du Brics ont donc décidé de lancer leur propre classement, appelé « Classement Brics des universités », qui sera publié chaque année .
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Le classement sera basé sur plusieurs critères, tels que la qualité de l’enseignement, la recherche et la réputation internationale. Les universités de chaque pays du Brics seront évaluées et classées en fonction de ces critères.
Les initiateurs du projet espèrent que ce nouveau classement encouragera la coopération et la compétitivité entre les universités du Brics, tout en fournissant un classement plus équitable pour les universités des pays en développement.
Il reste à voir si le nouveau Classement Brics des universités sera un succès et si cela améliorera la réputation et la compétitivité des universités de ces pays émergents sur la scène internationale.
LA RÉDACTION.