Burkina Faso : « Nous sommes les fruits d’une école qui nous a appris à obtenir des diplômes, pas à réfléchir »le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla
Le Premier ministre Apollinaire Joachim Kyélem de Tambèla a récemment fait une déclaration qui a suscité beaucoup de discussions et de réflexions autour du système éducatif actuel. En affirmant que « Nous sommes les fruits d’une école qui nous a appris à obtenir des diplômes, pas à réfléchir », il soulève une critique importante de la façon dont l’éducation est perçue et dispensée dans de nombreux pays, notamment au Burkina Faso.
Cette déclaration du Premier ministre intervient dans un contexte où de plus en plus de voix s’élèvent pour dénoncer les lacunes du système éducatif. Il pointe du doigt une réalité selon laquelle l’école, telle qu’elle est conçue aujourd’hui, met davantage l’accent sur l’acquisition de diplômes que sur le développement de la pensée critique et la capacité à innover. Ce phénomène n’est pas propre à un seul pays mais se retrouve dans de nombreuses sociétés, où le diplôme est souvent perçu comme le seul gage de réussite.
L’École, un Système de Production de Diplômes ?
L’école, au lieu d’être un lieu de formation des esprits et de l’épanouissement personnel, est devenue pour beaucoup un simple mécanisme de production de diplômes. Ce processus est souvent associé à une standardisation des connaissances où les étudiants sont formés à mémoriser et régurgiter des informations pour réussir des examens. Ce schéma laisse peu de place à la créativité, à la réflexion personnelle et à l’esprit critique, éléments pourtant essentiels pour s’adapter dans un monde en constante évolution.
Les Conséquences d’un Système Éducatif axé sur les Diplômes
Un système éducatif qui se concentre uniquement sur les diplômes peut avoir des conséquences négatives à long terme. Premièrement, cela peut créer une génération de diplômés qui manquent de compétences pratiques et de capacité d’innovation. Deuxièmement, cela peut également conduire à une déconnexion entre les compétences acquises à l’école et les besoins réels du marché du travail, ce qui aggrave le problème du chômage des jeunes diplômés.
L’Appel à une Réforme Éducative
Face à cette situation, le Premier ministre Kyélem de Tambèla semble appeler à une réforme profonde du système éducatif. Il plaide pour une éducation qui forme des citoyens capables de réfléchir, de poser des questions et d’innover. Une éducation qui ne se contente pas de délivrer des diplômes, mais qui prépare les étudiants à relever les défis du monde contemporain, en développant des compétences telles que la pensée critique, la résolution de problèmes, et la créativité.
MAGNAWOE koudjo
