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Le président en exercice de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embalo, a récemment provoqué des réactions inattendues en annonçant qu’il n’envisageait pas de briguer un nouveau mandat lors des élections de 2025. Cette déclaration a eu lieu à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres et a été relayée par des médias tels que l’Agence France Presse (AFP).
« Je ne me présenterai pas en 2025 », a affirmé Embalo, précisant que c’était un conseil de sa femme qui le guidait dans cette décision. Cette annonce a suscité la surprise parmi ses partisans, qui avaient déjà formé des groupes de soutien pour promouvoir sa candidature à la prochaine présidentielle. Cela reflète une dynamique politique où les électeurs expriment leur volonté de voir le président actuel poursuivre ses réformes, malgré un contexte socio-économique difficile.
Par ailleurs, juste avant cette déclaration, Umaro Sissoco Embalo s’était montré ferme quant à ses opposants, déclarant qu’il ne permettrait pas à « un voyou » de lui succéder. Cette phrase illustre la tension latente entre les différents acteurs politiques de la Guinée-Bissau, un pays qui a connu des phases d’instabilité depuis son indépendance. Les craintes d’un retour à des pratiques malveillantes risquent de compliquer la transition du pouvoir, surtout face à la réalité d’un système politique encore fragile.
Les élections précédentes, qui ont eu lieu en décembre 2019, ont renforcé la position de Sissoco Embalo, mais le pays demeure confronté à des défis socio-économiques significatifs. Avec une population d’environ 2,2 millions d’habitants, la Guinée-Bissau est considérée comme l’un des pays les plus pauvres d’Afrique. Les questions de pauvreté, d’éducation, et d’infrastructures demeurent au cœur des préoccupations des citoyens, ce qui rend les choix politiques cruciaux pour l’avenir.
MAGNAWOE koudjo