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L’émotion et l’horreur se mêlent dans un drame tragique survenu juste après les Jeux olympiques de Paris 2024. Rebecca Cheptegei, un talentueux athlète originaire d’Ouganda, a été victime d’un acte de violence indescriptible de la part de son ancien compagnon, Dickson Ndiema. Cet incident tragique a entraîné la perte non seulement de la vie de Cheptegei, mais aussi de celle de son agresseur, quelques jours plus tard.
Le 1er septembre, alors que Cheptegei assistait à un service religieux avec ses enfants, Ndiema a pénétré dans sa propriété à Endebess, au Kenya. À son retour, il l’attendait. En lui aspergeant d’essence, il a procédé à la mise à feu, causant des brûlures sur 80% du corps de la coureuse, qui, malgré les soins médicaux, n’a pas survécu à ses blessures. Le choc a été d’autant plus grand que cette agression est survenue dans un contexte sportif où elle avait suscité l’admiration et le respect de ses pairs et du public.
Dickson Ndiema, brûlé sur 30% du corps, a également succombé à ses blessures cinq jours après l’acte, transféré aux soins intensifs du Moi Teaching and Referral Hospital à Eldoret. Son décès fait suite à une agression qu’il a lui-même perpétrée, plongeant cette affaire dans une tragédie double. La police confirme que l’attaque faisait suite à un différend concernant un terrain acheté par Cheptegei pour la construction de sa maison.
Cet événement soulève de nombreuses questions sur la violence domestique et la sécurité des femmes, en mettant en lumière le danger auquel elles peuvent être confrontées même après une séparation. Les antécédents de violence et de conflits dans les relations amoureuses sont souvent des indicateurs cruciaux qui méritent d’être pris en compte. La situation de Cheptegei démontre la nécessité d’une vigilance accrue et de mécanismes de protection pour les personnes souffrant de violences conjugales.
MAGNAWOE koudjo