Enzo Zidane ne fera pas mieux que son père

Un an après son départ de Fuenlabrada, club espagnol évoluant en troisième division, Enzo Zidane, fils aîné de la légende du football Zinédine Zidane, a officiellement annoncé la fin de sa carrière à seulement 29 ans. Une décision qui marque le terme d’un parcours difficile, marqué par le poids écrasant de l’héritage paternel.

Suivre les traces de Zinédine Zidane n’a jamais été une tâche facile. Alors que le monde entier avait les yeux rivés sur lui dès ses premiers pas dans le monde du football , Enzo a rapidement dû faire face aux comparaisons incessantes avec son illustre père, héros de la Coupe du monde 1998. Pourtant, malgré des débuts prometteurs, notamment dans les équipes de jeunes du Real Madrid, la carrière d’Enzo n’a jamais vraiment pris son envol.

Passé par plusieurs clubs, dont Lausanne en Suisse, Alavés et Fuenlabrada en Espagne, Enzo Zidane n’a jamais réussi à s’imposer durablement sur la scène professionnelle. Loin des projecteurs réservés aux plus grands, il a dû se contenter d’évoluer dans des clubs de seconde zone, sans jamais atteindre les sommets espérés. Sa dernière apparition remonte à son passage à Fuenlabrada, où il n’a joué qu’une seule saison avant de quitter les terrains de manière discrète.

Cette retraite précoce à 29 ans peut être vue comme une manière pour Enzo de tourner la page, après des années à essayer de se forger une identité propre dans un monde où le nom Zidane pèse lourd. Si sa carrière n’a pas été aussi éclatante que celle de son père, Enzo pourra se tourner vers d’autres projets, sans doute dans le monde du football, mais cette fois-ci hors des terrains.

Sa décision, bien que surprenante, témoigne d’un constat partagé par de nombreux enfants de stars sportives : il est souvent difficile de sortir de l’ombre de ses parents. Pour Enzo Zidane, l’heure est venue de prendre un nouveau départ, loin des attentes qu’il n’a jamais pu totalement combler.